Mon intérêt
«Solastalgia» est une notion que je travaille au long de mes expériences personnelles.
Je travaille d'abord sur un réseau d’anti-urbanisme qui commence à raconter une vie dans la campagne et puis une vie dans la ville. Parcourant les villes et la nature ce réseau est construit par des routes et des chemins sous les pieds. Le réseau est non seulement construit entre la ville et la campagne, il est aussi construit par les changements émotionnels entre les êtres humains. Au même temps, une observation approfondie sur des relations entre la nature et les habitants de la ville est nécessaire pour concentrer sur les problématiques environnementales, sociales et Psychologiques.
« Solastalgia » est une nostalgie qui lie nos sentiments profonds et les environnements autours de nos corps.
J'explore tous les «fluides» fluctuants de la nature et j'essaie de trouver le lien entre eux et nous. Par rapport à ce lien entre nous et l’environnement autour, j'ai utilisé les plis et les images des ondulations comme une métaphore pour décrire les fluctuations émotionnelles invisibles et sensibles.
J'ai déchiré une des images de la mer de fleurs, puis j'ai fait un fragment de mémoire sous l'opération de la deuxième exposition. J'utilise la photographie expérimentale pour explorer la signification symbolique des plis. Au même moment, je tisse des fragments de poèmes en écrivant des phrases.
J'ai essayé de trouver un écho auprès de lecteurs en posant la question shouldn’t we be so sensitive? (“Ne devrions-nous pas être si sensibles?”)
État sensible, expression émotionnelle, mémoire cachée, et fragment du poème sont au cœur de ma réflexion.Toutes les vagues féroces, heurtables, mélancoliques et calmes sont devenues le centre de mon exploration artistique.
Les reflets sur les rides d’eau, les fissures de la surface glacée d'un lac ... Tous ces objets naturels légers, brillants, toujours changeants font partie de mes recherches sur les plis.
Gilles Deleuze, « À la question où passe le pli ? On donnera beaucoup de réponses différentes. Il ne passe pas seulement, nous l’avons vu, entre les essences et les existants. Bien sûr, il passe aussi entre l’âme et le corps, et encore entre les « espèces » de monades du côte des âmes. » p.162, Chapitre 8
Les deux étages, Le Pli, Les éditions de minuit, 1988